Dacic au Conseil de sécurité : „Nous sommes petits, mais nous ne sommes pas stupides“

27. decembar, 2019 Napišite komentar

Le représentant a en conséquence espéré que cette nouvelle équipe dirigeante allait promouvoir l’état de droit, lutter contre la corruption et la criminalité organisée et lutter contre le chômage.  La communauté internationale attend des responsables qu’ils réaffirment leur engagement à négocier avec Belgrade et à lever les obstacles au dialogue, à l’arrêt depuis un an.  M. Tanin a salué les efforts des acteurs internationaux pour le relancer, estimant toutefois que ce dialogue ne serait viable que si Belgrade et Pristina se montrent responsables.

Il est ensuite revenu sur les incidents en date du 28 mai, au cours desquels deux membres du personnel de la MINUK, un local et un international, ont été arrêtés par la police du Kosovo, malmenés et blessés lors d’une opération visant le crime organisé, avant d’être finalement remis en liberté.  Il a alors désigné une équipe d’enquête composée de membres du secrétariat et extérieurs à la Mission, qui a interrogé plus de 50 témoins et examiné de nombreuses preuves.  Cette équipe a présenté les faits et la nature des graves blessures et leurs conséquences, confirmant que les deux personnels se trouvaient dans l’exercice de leurs fonctions au moment de leur arrestation et qu’ils n’avaient pas commis d’infractions.  Leur arrestation, détention et les procédures judiciaires qui s’en sont ensuivies ont constitué une claire violation de l’immunité dont ils bénéficient, a accusé le Représentant spécial.

D’autant que le personnel international a été déclaré « non grata », concept inapplicable à un membre de l’ONU: ces actions sont inacceptables et déplorables, a tonné le haut fonctionnaire.  Les procédures en cours doivent donc cesser dans les meilleurs délais et les autorités du Kosovo ouvrir une enquête pour déterminer les responsables et prendre des mesures.  Tant que le Conseil conserve le mandat d’une présence internationale au Kosovo, il a espéré que les autorités du Kosovo et la MINUK agiraient dans le respect mutuel.  Ce mandat consiste justement à mettre l’accent sur l’état de droit et l’accès à la justice, notamment avec la création en cours au Nord du Kosovo du premier centre régional d’accueil des victimes de violences sexistes.  La Mission avance également pour établir le premier dictionnaire albanais-serbe et serbe-albanais depuis 1984 grâce au recrutement d’experts, a ajouté M. Tanin.  En revanche, il a appelé à davantage de contributions pour répondre aux besoins des communautés vulnérables ashkali, égyptienne et rom.

M. IVICA DAČIĆ, Premier Vice-Premier Ministre et Ministre des affaires étrangère de la Serbie, a déclaré que cette intervention était la vingt-deuxième qu’il faisait devant le Conseil de sécurité.  « Malheureusement, en sept ans, rien n’a été fait au Kosovo et à Metohija pour permettre que les populations serbes et autres non albanaises puissent vivre une vie digne d’un être humain », a-t-il dit, en ajoutant que ces populations ne devaient pas être prisonnières dans l’attente d’une « solution durable » qui n’est toujours pas trouvée.  Avant tout accord, ces peuples doivent pourvoir jouir du droit à la sécurité, au retour, à l’emploi, et jouir de leurs droits politiques, culturels et religieux, a-t-il aussi indiqué.

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