L’exemption de visas, les bonnes relations politiques et économiques bilatérales, les prix modérés sont autant de raisons avancées pour expliquer ce phénomène. Et les Serbes répondent présent, avec la floraison de restaurants chinois, une signalétique en mandarin dans les endroits fréquentés par ces nouveaux visiteurs, et même des policiers chinois envoyés à Belgrade pour y aider leurs compatriotes.
L’enjeu est d’importance pour la Serbie, pays de 7,1 millions d’habitants qui s’emploie à combler son retard économique sur l’Europe occidentale. Le tourisme, qui ne pèse que pour 3% du PIB, et est surtout concentré à Belgrade, est un facteur de développement potentiel.
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