„C’était une expérience horrible, évidemment. Particulièrement pour les enfants que nous étions, parce que nous ne comprenions pas pourquoi ça arrivait, pourquoi des avions nous survolaient et lâchaient des bombes. Mais au bout d’un mois, nous n’y réagissions même plus, nous nous étions habitués. (…) Nous avons eu de la chance, en tant que famille, de ne pas perdre quelqu’un qui soit très proche de nous, ce qui a été le cas pour beaucoup d’autres gens. C’est un niveau différent de souffrance que je peux pas imaginer ressentir„, a d’abord témoigné Djokovic.
„Je n’oublierai jamais ce qui s’est passé“
Malgré cette relative „chance“ dans son malheur, le Serbe a, bien entendu, été durablement marqué par ces jours passés sous abris. Et il en a gardé des émotions négatives qu’il a néanmoins su utiliser sur le court en tant que jeune joueur professionnel. „A l’époque, j’étais encore en colère. Mais j’utilisais cette colère de façon à avoir du succès dans le tennis„, a-t-il confié sans détours.