L’information sur l’événement en question, de toute évidence glorieuse et mémorable, n’est pas hélas prolixe, mais néanmoins nous permet de nous rappeler, ne serait-ce que pour un petit moment en se baladant sereinement, la.
L’information sur l’événement en question, de toute évidence glorieux et mémorable, n’est pas hélas prolixe, mais néanmoins nous permet de nous rappeler, ne serait-ce que pour un petit moment en se baladant sereinement, la profondeur des liens historiques franco-serbes, notamment dans la première moitié du XXe siècle.
En la contemplant attentivement l’on n’est même pas en mesure, faute d’indication, d’établir l’année de sa pose, bien qu’avec un grand degré de certitude nous puissions la dater dans l’entre-deux-guerres. Quoi qu’il en soit, dans une époque contemporaine où beaucoup s’accordent à affirmer laconiquement (et à juste titre malheureusement car les exemples sont très nombreux) que la « culture de la mémoire » n’est guère un point fort de notre être national, voici une belle trace, survécût jusqu’à nos jours, qui nous suggère que les vieilles amitiés entre les peuples peuvent très facilement avoir le destin des amitiés entre les hommes- autrement dit, si l’on ne les cultive pas, elles finissent par périr.
Espérons que ce bel exemple nous incitera à accorder davantage de place à nos ancêtres qui ont tant donné pour ce pays, mais aussi à des étrangers méritants qui ont tissé des liens indestructibles avec la Serbie.
Dusan Gujanicic