Vous êtes loin de vos parents, de vos frères et sœur ?
VA : „Oui, mon petit frère Joël, qui joue à Gonzaga à l’est de Seattle (en NCAA, le championnat universitaire américain), est confiné dans une maison de Los Angeles avec des copains basketteurs depuis que son championnat s’est arrêté. Gérald, qui joue à Pau-Orthez, est rentré chez mes parents à Bordeaux avec ma sœur. Tous, on ne se voit pas beaucoup durant l’année. Mais là, j’aimerais bien être auprès de ma famille en France. La France me manque.“
Aujourd’hui, être sportif de haut niveau peut paraître accessoire…
VA : „Oui, totalement. Ma mère est salariée au CHU de Bordeaux. Mon père organise des livraisons alimentaires. Ils sont au contact de la maladie au quotidien. J’espère que cette crise va mettre en avant des professions dont on ne parle jamais : éboueurs, livreurs, aide-soignants… Ces métiers servent la population chaque jour. Nous, sportifs de haut niveau, on ne doit pas avoir un statut de privilégiés : on divertit, on gagne de l’argent facilement, quelquefois, ça me gêne…“
source : sport.francetvinfo.fr