Vucic : „Les oreilles serbes sensibles voudraient toujours entendre ce qui leur plaît…“

23. oktobar, 2019 1 Komentar

Le Pantsir?

Je ne voudrais pas parler de ces choses-là, mais nous avons déjà acheté quelque chose. Quelque chose de sérieux. Est-ce suffisant? Bien sûr que non. Mais ce quelque chose améliorera considérablement notre opérationnalité. Je suis surtout fier d’avoir entendu le Premier ministre Medvedev me dire qu’il était fier du progrès de l’armée serbe, ce que Sergueï Choïgou a réaffirmé ce matin pendant l’entretien avec notre ministre de la Défense Aleksandar Vulin. J’ai vu son étonnement (de Medvedev, ndlr), c’est un immense progrès. Il a été également surpris par le développement de Belgrade. Medvedev s’y était rendu pour la dernière fois il y a dix ans, et il m’a dit que la ville était complètement différente. C’est une ville bien plus aménagée avec bien plus de façades rénovées. En ce qui concerne l’armée, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Je pourrais en parler pendant des heures. J’en suis très fier.

Mais revenons à la culture mémorielle. Je vais essayer d’organiser un Régiment immortel ici le 7 mai 2020, avec un bien plus grand nombre de participants. Malgré une bonne présence en 2019, l’an prochain nous essaierons de faire en sorte que dans le monde entier, rien qu’à Moscou, le Régiment immortel réunisse plus de gens qu’à Belgrade. J’assisterai personnellement à la marche de Belgrade. Et je voudrais, si le Président Poutine m’y invitait, revenir sur la place Rouge avec le portrait de mon grand-père.

Nous n’avons pas oublié. Certaines choses de l’histoire s’oublient. D’autres tendances arrivent, d’autres vents se mettent à souffler.

La Serbie subit une grande pression suite aux accords conclus avec Medvedev, à l’achat d’armes russes. On écrit que «Vucic ne tiendra pas les promesses qu’il a faites à l’Occident». De quelles promesses est-il question?

Cela fait sept ans que j’entends dire que j’aurais promis à quelqu’un un Kosovo indépendant. Alors je pose la question: citez-moi le nom de celui à qui je l’ai promis. Un seul nom, pas deux. Cette question s’adresse à ceux qui le disent. Cela fait sept ans que j’entends cette histoire sur ma prétendue trahison. Je suis le traître qui a fait revenir la Serbie au Kosovo, qui est attaqué aujourd’hui à cause de cela par Kurti (Albin Kurti, politique kosovar, le candidat le plus probable au poste de premier ministre du Kosovo autoproclamé, ndlr).

Je suis le traître qui a empêché que la police au Nord du Kosovo soit majoritairement albanaise, ce que tous les autres dans ce pays étaient prêts à accepter encore en 2013. Je suis un traître parce que je ne voulais pas adopter le paragraphe 14 du Traité de Bruxelles, conformément auquel la Serbie devait laisser le Kosovo adhérer à l’Onu. C’est seulement grâce à cela que nous l’avons empêché à l’époque. Je suis un traître parce que soi-disant j’aurais transféré le dossier kosovar de l’Onu à l’UE. Mais c’est arrivé en 2009 (bien avant l’arrivée de Vucic au pouvoir, ndlr). Alors en quoi consiste ma trahison?

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