Le 24 mars 1999, l’OTAN a lancé des frappes aériennes sur des cibles militaires en RFY, puis s’est ensuite étendue aux installations économiques et civiles. Les attaques, qui ont duré 78 jours sans interruption, ont gravement endommagé des infrastructures, des installations commerciales, des écoles, des établissements de santé, des médias, des monuments culturels, des églises et des monastères. Les estimations des dommages subis par la RFY vont de 30 à 100 milliards de dollars. Le nombre définitif de victimes n’a pas été annoncé officiellement et les estimations serbes oscillent entre 1 200 et 2 500 morts et environ 5 000 blessés.
Les attaques ont été arrêtées le 10 juin, après la signature d’un accord militaro-technique sur le retrait de l’armée et de la police yougoslaves du Kosovo et Métochie, le soi-disant accord de Koumanovo. Le même jour, le Conseil de sécurité adopte la résolution 1244, selon laquelle la RF de Yougoslavie (Serbie) conserve la souveraineté sur le Kosovo et Métochie, mais devient un protectorat international sous l’administration de la MINUK et de la KFOR. Plus de 200 000 Serbes du Kosovo et autres non-Albanais ont fui vers la Serbie avec l’armée et la police.
Avec le bombardement de la Serbie et du Monténégro, les États-Unis et leurs alliés occidentaux ont atteint leurs objectifs géopolitiques et ont fait entrer le monde dans une nouvelle ère. La Serbie s’est mise en travers de leur chemin et ils ont réussi à convaincre le monde avec la propagande médiatique que les Serbes sont des méchants et qu’ils devraient être envoyés en enfer. Après les bombardements de l’OTAN au Kosovo, l’une des plus grandes bases militaires américaines en Europe, Bondsteel, est née. L’armée serbe a héroïquement défendu la région du Kosovo et Métoche, et l’OTAN n’a pas réussi à mener une invasion terrestre. Gloire éternelle à toutes les victimes de l’agression de l’OTAN.