Dans l’impossibilité de prendre les échanges à son compte, Nadal ne pouvait rien faire non plus sur les services de Djokovic, impérial sur son engagement (12 aces au final) au point d’aligner quatre jeux blancs à cheval sur les deux manches et de boucler la première sur trois aces… Ballotté sur le court, Nadal donnait des signes de frustration, en montrant le pouce levé face aux (nombreux) supporters serbes jugés trop bruyants, ou en entamant des échanges musclés avec le capitaine espagnol Francisco Roig sur le banc, apparemment au sujet de sa deuxième balle.
Grosse ambiance pour une fin de match électrique
Après la démonstration serbe du premier set, le Majorquin a le mérite de revenir dans le match qui gagne très nettement en intensité. Il s’ajuste sur ses jeux de service qu’il pimente de quelques service-volées en guise de tentative de solutions, et se procure même cinq balles de break (dont trois de suite à 0-40) à 3-2. Mais Djokovic les sauve toutes de manière magistrale (deux aces, un service gagnant, une attaque de coup droit, un rallye monstrueux tout en angle), comme une preuve supplémentaire de sa force malgré les quelques fautes directes qui arrivent.
continuez à la page suivante