Le Pérou a aussi estimé que la responsabilité première d’une reprise du dialogue incombe aux autorités de Belgrade et de Pristina. Pour cette raison, la délégation a espéré que la formation d’un nouveau gouvernement au Kosovo permettra la reprise de ce dialogue, dans le respect de l’Accord de Bruxelles et de la résolution 1244 (1999).
Le Pérou a en outre reconnu le rôle de la Mission « État de droit » menée par l’Union européenne au Kosovo (EULEX), de la MINUK, tout comme celui de la Force internationale de sécurité au Kosovo (KFOR), de l’Union européenne, de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et de tous les autres organismes internationaux engagés dans la consolidation de la paix durable au Kosovo, a conclu son représentant.
M. XOLISA MFUNDISO MABHONGO (Afrique du Sud) a salué l’important rôle de la MINUK qui crée un environnement favorable au compromis, à la réconciliation et à la stabilité. Il s’est également félicité de l’engagement de la Mission avec toutes les parties prenantes, en vue de bâtir la confiance entre les communautés à travers le dialogue et par le biais d’initiatives visant à autonomiser les jeunes et les femmes. Le représentant s’est dit inquiet que l’affaire de l’arrestation d’un personnel de la MINUK n’ait pas encore été réglée, avant d’inviter Belgrade et Pristina à ne pas prendre d’actions ou utiliser une rhétorique qui pourrait augmenter les tensions et accroître les divisions. Il a convoqué l’histoire de l’Afrique du Sud pour témoigner du fait que son pays n’aurait pas pu réussir s’il ne s’était engagé dans un dialogue sincère et constructif. M. Mabhongo a donc invité toutes les parties à faire preuve de flexibilité et à prendre les mesures nécessaires pour la reprise du dialogue, afin de parvenir à une solution mutuellement acceptable et la normalisation des relations entre les deux parties.
source : un.org