Le Monténégro a besoin de sa propre Eglise orthodoxe pour consolider son identité nationale et parer aux ingérences venues de Serbie, déclare le président de ce petit pays des Balkans où une querelle fait rage sur l’avenir de la principale religion.
Dans un entretien récent avec l’AFP, Milo Djukanovic, aux commandes depuis trois décennies, évoque une loi controversée sur la liberté religieuse qui jette régulièrement des dizaines de milliers de fidèles dans la rue à quelques mois des législatives.
L’Eglise orthodoxe serbe (SPC), dont le siège est à Belgrade, représente la grande majorité des orthodoxes du Monténégro. Mais ses relations avec Milo Djukanovic, artisan en 2006 de la séparation d’avec la Serbie à laquelle le Monténégro fut uni pendant près de 90 ans, se sont dégradées ces dernières années.
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Cette loi est inconstitutionnelle et représente une violation des droits de l’homme et de la liberté. Il représente une tentative de voler l’identité de l’Eglise Orthodoxe Serbe, l’une des plus anciennes dénominations Chrétiennes au monde et de la transférer à une secte – l’Eglise Monténégrine, fondée en tant qu’ONG en 1993. Il est important de noter que les Serbes du Monténégro (70% des Monténégrins sont des Serbes – des Serbes du Monténégro) y vivent depuis plus de 8 siècles, et que ces protestations ont été incitées exclusivement par cette loi et n’ont rien à voir avec la Serbie.