La SPC est accusée d’avoir partie liée à l’opposition pro-serbe et pro-russe au Parti démocratique des socialistes (DPS) de Milo Djukanovic qui domine la vie politique depuis le début des années 1990. Belgrade se servirait quant à lui de la SPC pour se mêler des affaires intérieures du Monténégro.
La SPC „figure parmi les instruments importants utilisés par les idéologues du nationalisme de la +Grande Serbie+ contre le Monténégro, contre l’indépendance, contre son identité nationale, culturelle et religieuse“, affirme le dirigeant monténégrin de 57 ans.
La loi adoptée fin décembre prévoit de céder à l’Etat le contrôle des biens dont les communautés religieuses ne peuvent prouver qu’ils leur appartenaient avant 1918. A cette date, le Monténégro avait perdu son indépendance pour être intégré au royaume des Serbes, Croates et Slovènes.
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Cette loi est inconstitutionnelle et représente une violation des droits de l’homme et de la liberté. Il représente une tentative de voler l’identité de l’Eglise Orthodoxe Serbe, l’une des plus anciennes dénominations Chrétiennes au monde et de la transférer à une secte – l’Eglise Monténégrine, fondée en tant qu’ONG en 1993. Il est important de noter que les Serbes du Monténégro (70% des Monténégrins sont des Serbes – des Serbes du Monténégro) y vivent depuis plus de 8 siècles, et que ces protestations ont été incitées exclusivement par cette loi et n’ont rien à voir avec la Serbie.