Mais le taux de chômage y est élevé, tout comme la corruption, élément qui revient souvent dans cette région et même dans les pays ayant rejoint l’Union européenne dernièrement. Le problème majeur demeure la natalité et la fuite des cerveaux qui ruinent et affaiblissent considérablement le pays. Mais l’économie cherche malgré tout à se dynamiser, comme le montre l’exemple de Belgrade qui a des grands projets de développement, tout comme d’autres grandes villes qui sont à l’origine de nombreux projets d’investissement, dans les infrastructures notamment.
La Chine et la Russie investissent beaucoup en Serbie, mais la situation n’est pas au beau fixe. Elle demeure surtout complexe pour les raisons de risques sur l’avenir. La jeunesse serbe est compétente, car elle profite des bonnes écoles et du haut niveau universitaire du pays, mais part à l’étranger, car elle n’a plus confiance dans l’avenir de son pays. Or elle est l’avenir de la Serbie. La situation est donc en trompe-l’œil. Les indicateurs économiques ont l’air corrects, mais la réalité démontre que la situation globale reste compliquée.
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