« But, c’est réglé »
« C’est simple, on fait l’engagement (après le but brestois), on décale, but, c’est réglé », résume Steve Mandanda, agacé, tout de même, par cet OM qui « se fait peur » en concédant l’égalisation (Cardona, 1-1, 89e), alors qu’il menait (Sarr, 1-0, 56e) par la plus petite des marges. Le tout après avoir tiré 34 fois au but (10 tirs cadrés) et touché trois fois les poteaux.
Le capitaine olympien n’éclaircit guère le mystère Radonjic, déjà buteur à Toulouse dimanche dernier, après 26 matchs de disette, un record pour un Marseillais. « On le voit régulièrement faire ce genre d’actions à l’entraînement, note Mandanda. Il a des qualités : une vitesse et une technique incroyable, mais il faut être plus constant. Je ne sais pas si c’est un déclic pour lui, mais on sent un mec en confiance. »
Un impact player, encore remplaçant ce soir, mais qui, à chaque entrée, tente, tente et tente encore. Sept petites minutes avant son but, il a ainsi rendu fou un Vélodrome déjà fada avec un déboulé idiot, infini et impuissant, soldé par une frappe crétine dans le petit filet de Gautier Larsonneur.
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