Apprendre le farsi aide à passer le temps pendant le confinement, mais Ivana explique qu’elle prévoit de continuer les cours une fois que les choses reviendront à la normale. Elle espère également qu’Afsaneh sera suffisamment demandée pour pouvoir compléter son aide à l’intégration.
Ce projet est le fruit de l’imagination des conseillers du Réseau d’innovation psychosociale (PIN), une organisation caritative et partenaire du HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés.
Les classes ont été annoncées sur les médias sociaux et 45 personnes ont postulé en moins d’une semaine, a déclaré Aleksandra Bobić, psychologue responsable de ce programme chez PIN, qui a mis en relation les élèves et les enseignants. Un enseignant formé a donné aux réfugiés un cours accéléré, des outils et du matériel avant le début du programme.
« Notre projet consiste à s’appuyer sur les connaissances des demandeurs d’asile et des réfugiés, en leur permettant d’acquérir de nouvelles compétences… Nous espérons que certains d’entre eux considéreront l’enseignement des langues comme une option de carrière viable pour leur avenir », a déclaré Aleksandra Bobić.
source : unhcr.ca