Deux wagons de train éventrés par les explosions, des corps, des morceaux de rail dans un rayon de deux kilomètres, des débris de train et des éclats: tout cela est toujours ancré dans la mémoire des habitants d’un petit village serbe, qui ont vu de leurs propres yeux tout ce que l’Otan qualifie de «dommages collatéraux».
Il y a 24 ans, le 12 avril, deuxième jour de la Pâque orthodoxe, le train de passagers numéro 393 reliant Nis à Vranje et à Ristovac traversait le village de Grdelica (entre 2.000 et 3.000 habitants) au sud de la Serbie. A 11h40, les habitants de Grdelica ont été secoués par une puissante explosion qui a soufflé les fenêtres et les portes. Les habitants de ces maisons ont immédiatement compris que l’aviation de l’Otan bombardait le pont Sarajevski à proximité de la rivière Juzna Morava.
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