En Bosnie ou en Serbie, plusieurs milliers de migrants et réfugiés sont bloqués depuis un peu plus de trois ans. Bloqués depuis qu’en 2016 l’Union européenne a verrouillé la « route des Balkans », cette voie d’accès vers l’Europe via la Hongrie ou la Slovénie… Résultat : en Serbie, beaucoup de jeunes adultes cherchent à s’intégrer.
Haroon* vient d’Afghanistan et affirme que le problème principal n’est pas le confinement mais le manque de nourriture et d’installations sanitaires dans le centre de transit de Obrenovac où il se trouve actuellement. „Nous étions 500 hommes dans un camp de réfugiés avant mais maintenant nous sommes plus de 2.000 et l’endroit est seulement prévu pour 400 à 500 personnes… Nous avons beaucoup de problèmes ici. Le confinement n’est pas le problème. Je sais que c’est pour notre santé à cause du coronavirus. Mais le problème est la nourriture, les toilettes, les douches, les médecins. Nous avons uniquement quatre toilettes et quatre douches pour les 2.000 hommes.“