«Selon mes informations, mon fils n’a pas été tué par un Albanais mais par un mercenaire. Je ne sais pas. Mais on dit que des mercenaires étrangers ont combattu ici, qu’il a été tué par un mercenaire d’un pays occidental», poursuit Kata.
Les informations officielles sur les pertes de l’Armée de libération du Kosovo (ALK) terroriste témoignent également de la participation de légionnaires étrangers aux combats de Košare. Deux militaires de l’Otan figurent également parmi les défunts.
«Je suis moi-même à moitié Allemande. J’ai écrit à mes proches après la mort de Tibor: ce peuple souffre à nouveau à cause de vous, et mon fils a souffert avec lui. Et peu importe que je ne sois pas Serbe. Je suis née ici, mon père est né ici et ma grand-mère est née ici», raconte la mère de Tibor.
Quelques jours après la mort de Tibor, l’armée yougoslave a lancé une contre-offensive contre les terroristes de l’ALK afin de reprendre les positions près de Košare. Mais l’aviation de l’Otan a lancé des bombes à sous-munitions sur eux. Plus de 40 soldats ont été blessés, et 8 d’entre eux sont morts.
Le corps de Tibor Cerna a été remis à sa famille en l’absence de responsables militaires, et a été enterré sans les honneurs militaires. Mais l’État n’a pas oublié Tibor et ses camarades. Ils ont tous été décorés pour leur courage, et une statue de Cerna a été érigée dans son village natal de Debeljaca.
source : fr.sputniknews.com