Il a ajouté qu’il avait invité le chef de la diplomatie slovaque à se rendre sur place et qu’il informerait les ministres des quatre autres pays de l’UE qui ne reconnaissent pas le Kosovo et Métochie de la situation sur le terrain.
„Leur attitude est importante pour nous s’il y a une telle candidature de Pristina. L’UE dit qu’elle en est un peu surprise, car tout le monde sait qu’il y a peu de chances que cela aboutisse et ils ne comprennent pas pourquoi une telle escalade de la situation », a déclaré Dacic.
Lorsqu’on lui a demandé s’il y avait une prise de conscience croissante au sein de l’UE que la Crimée et le Kosovo étaient des questions juridiquement liées, Dacic a répondu qu’ils refusaient absolument de parler de cette manière, mais qu’ils disaient plutôt que le Kosovo était un cas „sui generis“, qu’il n’avait pas relation avec les autres, et que le principe de l’intégrité territoriale n’est valable qu’après le Kosovo.
„Nous ne sommes pas d’accord avec cela et appelons tout le monde à revenir au droit international. La Serbie est pour la paix, nous ne créons pas et n’avons jamais créé d’incidents ou d’obstruction aux accords. Nous sommes prêts au dialogue, mais aussi à la protection de la peuple du Kosovo et Métochie“, a déclaré Dacic.
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