Ainsi, comme il vient de le montrer en déclarant l’OTAN en état de mort cérébrale, le Pandore Macron est à lui tout seul une bombe à fragmentation socio-politique à retard court mais effets nocifs durables, succédané de doctrine de la fuite en avant propre à La République en marche (LREM). Il exaspère les autres chefs d’État européens, à pérorer sans proposer de mesure politique concrète pour arrêter le tic-tac de cette bombe islamiste. Douterait-il comme nous de l’efficacité du dispositif Schengen, faute de réelle volonté politique bien davantage que de moyens ? Les dirigeants bosniens seraient fondés à lui rappeler ses propres échecs à contenir un islamisme rampant qui désagrège la France.
Faisons en sorte que Sarajevo, qui a inauguré le tragique XXe siècle par une guerre mondiale et l’a clôturé par un autre conflit international, ne soit pas le théâtre de la première déflagration intercommunautaire du XXIe siècle au cœur de l’Europe. On recommandera à notre Gaston Lagaffe présidentiel la lecture de Tintin dans Le Sceptre d’Ottokar comme introduction sur les Syldaves (Serbes) et les Bordures (Bosniens).