Que peut-on appeler une mission réussie, qui a duré 20 ans ? En outre, le Kosovo a toujours été associé à la criminalité endémique, à la confrontation interethnique et, au cours des dernières années, au terrorisme islamique international. Au niveau de la population, ici aussi, tout est dysfonctionnel : trente pour cent de chômage, forte migration à l’étranger, problèmes de communication, d’énergie et de transport.
Aux États-Unis, il existe peut-être des critères de réussite légèrement différents ? Une telle hypothèse est tout à fait appropriée, car la KFOR, dont l’objectif déclaré est d’assurer la stabilité au Kosovo, dans la pratique, sert d’indicateur de la présence de l’alliance dans la région. En conséquence, l’OTAN peut revendiquer sa supériorité dans les Balkans et la KFOR est en train de devenir un instrument de nature purement géopolitique.
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