La tradition de la fête du Saint Protecteur, la Slava, est très importante en Serbie. C’est surtout depuis les années tragiques des guerres dans l’ex-Yougoslavie que les Serbes se sont de plus en plus tournés vers leur tradition, leur religion et les coutumes qui forment l’identité du peuple serbe.
En fêtant votre Saint Protecteur, vous restez lié à vos racines, à vos origines culturelles et religieuses. A l’origine, la Slava était une fête païenne car le peuple rendait en particulier hommage à ses ancêtres, c’est à dire, à ceux qui sont dans l’outre-monde. La religion chrétienne devenue la religion officielle, l’Eglise tenta en vain de supprimer ces coutumes populaires. Alors, au XIIIème siècle, Saint Sava, canonisa les anciennes coutumes païennes populaires afin d’en faire des coutumes chrétiennes. C’est ainsi que la Slava est devenue l’une des traditions les plus importantes de l’Eglise orthodoxe serbe.
Le Saint Protecteur s’hérite de père en fils. Au cas où vous venez d’une famille qui n’avait pas de Saint Protecteur, vous êtes libre de choisir celui qui deviendra le Patron de votre foyer et que vous laisserez également en héritage à votre fils.
Dans deux jours, le 19.décembre c’est Saint Nicolas selon le calendrier orthodoxe. C’est la Slava la plus répandue en Serbie et on dit communément que la moitié de la Serbie fête Saint Nicolas en temps que maître de maison et l’autre moitié le fête en tant qu’invité.
Au cimetière militaire serbe de Thiais, près de Paris, s’est tenue le 11 novembre une commémoration digne et solennelle consacrée au « Jour de l’Armistice », ou comme beaucoup de Serbes le perçoivent, au « Jour de la Victoire » qui a marqué la fin de la Première Guerre mondiale. L’un des orateurs fut Saša
Série : « La Serbie dans la Grande Guerre » – Jour 12 BELGRADE, 1er décembre 1918. – Dans le bâtiment de la Cour Royale à Belgrade, l’unification de la Serbie et du Monténégro avec la Slovénie, la Croatie et la Bosnie-Herzégovine a été proclamée, donnant naissance à un nouvel État – le Royaume des
Série : « La Serbie dans la Grande Guerre » – Jour 11 BELGRADE, 1er novembre 1918. – Après plus de trois ans d’occupation, Belgrade est libérée aujourd’hui. Les unités de la Première Armée, sous le commandement du voïvode Petar Bojović, sont entrées dans la ville, marquant l’achèvement de la campagne éclair de l’armée serbe,
Série : « La Serbie dans la Grande Guerre » – Jour 10 Peu d’étrangers ont témoigné autant de respect sincère envers le peuple serbe que Louis Franchet d’Espèrey, légendaire commandant français et voïvode honoraire de Serbie. Héros de la Première Guerre mondiale, son nom est gravé dans l’histoire, et ses paroles, inspirées par le
Série : « La Serbie dans la Grande Guerre » – Jour 9 Lorsque les derniers insurgés de Toplica furent anéantis dans les flammes des représailles bulgares, tout semblait perdu. La Serbie était dévastée, son peuple dispersé, et son armée — épuisée et décapitée — s’était repliée à travers les gorges enneigées de l’Albanie. Mais
Série : « La Serbie dans la Grande Guerre » – Jour 8 Après la libération de Bitola à l’automne 1916, l’armée serbe, bien que renforcée par la victoire, était à bout de forces. Des milliers de soldats, épuisés par la maladie, le froid et la faim, passaient des mois dans des tranchées détrempées au
Série : « La Serbie dans la Grande Guerre » – Jour 7 Après les combats rudes et sanglants sur le Kajmakčalan, où les soldats serbes, dans la neige, le vent et le gel, ont percé les positions ennemies et conquis les hauteurs au prix de lourds sacrifices, la voie vers l’intérieur de la Macédoine
Série : « La Serbie dans la Grande Guerre » – Jour 6 Après la terrible retraite à travers les montagnes albanaises, l’armée serbe, épuisée et affamée, arriva sur l’île de Corfou au début de l’année 1916. Là, sur ce bout de terre grecque, le peuple meurtri trouva à la fois le salut — et
Série : « La Serbie dans la Grande Guerre » – Jour 5 À la fin de l’année 1915, après des combats épuisants et une victoire difficile mais glorieuse à la bataille de Kolubara, la Serbie fut confrontée à une nouvelle catastrophe. À l’automne de la même année, les forces alliées de l’Autriche-Hongrie, de l’Allemagne
Série : « La Serbie dans la Grande Guerre » – Jour 4 Après l’automne sanglant sur la Drina, l’armée serbe, épuisée et meurtrie, se replia sous la pression d’un ennemi plusieurs fois supérieur en nombre. Les pluies avaient transformé les routes en torrents de boue, les munitions s’épuisaient, et les soldats marchaient pendant des