Après avoir défendu son univers sur le premier single „Pas grandir“, Barbara Pravi, actuellement en résidence au Réservoir (Paris) avant d’assurer les premières parties de Florent Pagny, dévoile une nouvelle facette de sa personnalité musicale avec „Deda“. Une chanson qui lui tient tout particulièrement à coeur.
« „Déda“ signifie grand père en serbe. Au départ, je ne savais pas vraiment comment aborder le sujet, c’est tellement vaste la relation qu’on entretient avec son grand père… Cette personne, à la fois si proche et si éloignée, est la figure de l’Homme de la famille et qui garde en elle tous les souvenirs et toute la transmission de l’histoire familiale » a expliqué Barbara Pravi, racontant ensuite l’histoire de son grand-père. « Arrivé en France à 22 ans », il était « passager clandestin d’un train qui l’arrachait à sa famille et lui promettait des beaux jours dans un pays libre » : « C’est un utopiste. C’est un homme d’une autre époque aussi, et c’est ce qui fait qu’on a souvent eu beaucoup de mal à se comprendre et s’accepter. Mais plus il prend de l’âge – même s’il est encore super beau gosse, plus je mûris moi-même, et plus on se rend compte tous les deux des points communs entre nous, de l’amour qui nous lie. C’est un amour encore un peu muet, puisque nous avons du mal à exprimer nos sentiments face à face. C’est donc pour cette raison que j’ai écrit ce texte avec Sébastien Rousselet, et c’est aussi à ça qu’est destiné cette chanson : lui offrir les mots d’une petite-fille, que je n’aurais jamais eu le courage de lui dire en face ». Un très beau témoignage pour une superbe chanson intime, remplie d’amour et pudique.
source : chartsinfrance.net