Alors que nous sommes en pleine crise sanitaire et que des questions commencent à se poser sur le traitement de cette pandémie par nos autorités, il est intéressant d’examiner la façon dont un État plus jeune (créé en 2006) et moins puissant (PIB de 51,5 milliards de dollars pour 7 millions d’habitants) a su se mobiliser pour contrer le virus.
Derrière l’État, c’est toute une nation qui semble prendre au pied de la lettre le mot d’ordre macronien « nous sommes en guerre ». Mais c’est aussi le manque de solidarité européenne qui a conduit le président serbe Aleksandar Vučić à se tourner résolument vers d’autres acteurs, comme le grand frère russe ou le puissant « cousin » chinois.
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